45 ans messieurs : Jacques Gley, au nom du fils

A Roland-Garros, G.B.

30 juin 2025

Jacques Gley (0, ligue des Hauts-de-France) a conservé son titre aux dépens de Florian Dambes (1/6, Ile-de-France). Au cours d'une semaine où il a eu beaucoup de matchs compliqués, le désormais double champion de France a pu bénéficier du soutien de son supporter n°1, son jeune fils.

Un grand cri de joie, une raquette qui vole dans les airs une franche accolade avec l'adversaire et un gros câlin du fiston : Jacques Gley a vécu des instants magiques juste après s'être imposé en finale des 45 ans messieurs dans une finale étouffante face à Florian Dambes (7/6, 6/3). Il conserve ainsi son titre, durement acquis l'année dernière au Touquet.

"Ça a encore été dur cette année, et pas seulement en finale, constatait le joueur du TC Boulogne-sur-Mer. L'année dernière, je ne connaissais personne, c'était une première pour moi. J'avais affronté Florian au 1er tour, je m'en étais sorti d'extrême justesse. Cette année, je crois que ça s'est joué dans le 1er set, où j'ai manqué de nombreuses occasions de break avant de gagner le tie-break. J'étais nerveux, ça s'est vu..."

Pourtant très calme en apparence sur le court, ce joueur au coup droit explosif qui possède aussi un excellent toucher (sa campagne d'amorties a souvent fait mouche) a parfois dû évacuer sa frustration.

"Je suis souvent trop calme sur le court, trop tranquille, c'est vrai, et parfois ça sort d'un seul coup. Je sens que je me repose un peu sur mes lauriers. Mais je progresse (sourire). Je suis en tout cas heureux de vivre cette nouvelle belle aventure. Et cette fois avec mon fils (Tygo, 10 ans) à mes côtés. Il m'a accompagné partout cette semaine, dans les couloirs de Roland-Garros, les vestiaires, pendant mes matchs... Ça restera aussi un grand souvenir pour ça. Que du bonheur !"

Jacques Gley vit en Belgique où il s'occupe d'une académie. Mais il entend lever le pied l'année prochaine pour s'occuper davantage de son fils qui veut devenir un joueur de tennis. "Je vais me consacrer davantage à lui, à ses entraînements. J'ai du temps à lui donner, en plus de mes tournois ITF de tennis. Et de padel aussi.

"J'ai pas mal progressé dans ce sport, conclut dans un sourire le vainqueur. En général, ça se passe bien quand je touche une raquette." On ne saurait le contredire...