Alix Collombon : "Un privilège de jouer ici"

Sacha Weinstein, à Roland-Garros

1 octobre 2024

Impériale lors de son entrée en lice en compagnie de sa coéquipière espagnole Araceli Martinez, la championne de France est revenue sur ses sensations et ses émotions à la veille d’un deuxième tour qui semble à sa portée.

Alix, un premier set maîtrisé avant une deuxième manche plus accrochée, quel est ton ressenti après ce premier tour ? 

Déjà, je suis contente de m’en être sortie ! On a fait un très bon premier set, on a réussi à mieux gérer l’entame du match et je pense qu’elles étaient également un peu tendues. Ensuite, elles ont su élever leur niveau de jeu pour faire moins de fautes. Le niveau s’est un peu équilibré, mais heureusement pour nous, on a réussi à breaker au bon moment.

Sur le papier, tu as bénéficié d’un tirage plutôt clément (Lucile Pothier et Charlotte Soubrié bénéficiaient d’une wild-card pour le tableau principal) mais tes adversaires te connaissaient par cœur. Comment abordes-tu une rencontre de ce style ? 

Ce n'est jamais évident d’affronter des amies, ce sont des filles que je connais très bien, notamment grâce à nos rencontres en équipe de France. On connaît les qualités et défauts de chacune, ces matchs-là ne sont jamais faciles. Sur le papier, nous étions favorites mais Lucile et Charlotte n’avaient rien à perdre ! 

Au deuxième tour, tu affronteras Carolina Orsi et Nuria Rodriguez. Est-ce qu’on peut s’attendre à une rencontre équilibrée ?

Je me dis que ce sera un match compliqué mais qu’on peut le gagner ! On va bien se préparer tactiquement, je pense que ça peut être une partie intéressante pour le public, il peut y avoir du spectacle ! Carolina peut frapper fort, Nuria défend très bien à gauche et il peut y avoir des points un peu longs… J’espère que ça sera un match sympa à jouer et divertissant pour le public. Et surtout, qu’on ressortira avec la victoire !

Tu es de retour au stade Roland-Garros, dans l’écrin du tennis et qui est en train de devenir également l’écrin du padel : quelles ont été tes sensations en entrant de nouveau sur la piste Philippe-Chatrier ? 

Des frissons ! Des frissons, car le Philippe-Chatrier et le Suzanne-Lenglen me rappellent énormément de souvenirs. J’ai passé beaucoup de temps à Roland-Garros quand je jouais encore au tennis, mais pas sur ces courts-là ! J’y disputais les championnats de France, les Critériums… C’est toujours incroyable de jouer ici, c’est un lieu historique, mythique et ça se ressent lorsqu’on entre dans les vestiaires, dans les travées… C’est un privilège pour nous de pouvoir jouer ici !